lundi 26 octobre 2009

Un petit défi sur les clichés

J'ai répondu à un petit défi proposé sur Cocyclics qui consiste à : "Écrire un texte (limite haute : environ 2000 signes) en accumulant les clichés, hyperboles, métaphores, comparaisons, etc de la pire manière qui soit."

Le but est de s'amuser et de prendre du plaisir à écrire et à lire les créations des autres. C'est rapide et court, mais très amusant. De plus, ça me permet de me lancer spontanément sans base ni support et de créer rapidement un univers décalé. Un exercice que je ferai de plus en plus.

Juste avant de vous proposer ma création, un petit mot sur le prologue de la Sphère de l'Aube. Il ne fait pourtant qu'une page, mais les nombreuses réécritures de passages et de point de vue m'ont déjà fait suer. ^^ J'avance doucement mais surement. Je commence à lui donner l'ambiance que je souhaite. Espérons un jour, que vous aurez droit vous aussi à lire ce passage.
"Quoi ? C'était juste ça ?"
Peut-être cela sera-t-il votre réaction à la première lecture du prologue. Dois-je vous rappeler que ce passage est un des moments les plus importants d'une histoire. Il donne l'envie au lecteur de continuer à découvrir l'histoire !

L'extrait du défi :

Jarod contemplait d’un air triste le médaillon d’argent qu’il faisait rouler entre ses doigts. Une profonde mélancolie marquait son visage. Terus, son plus vieil et fidèle ami, s’approcha de lui.
— Qu’il y a-t-il Jarod ? demanda Terus. Encore ce passé que tu cherches à te remémorer ?
— À part ce médaillon, c’est tout ce qu’il me reste de mes parents. Les marchands de fleurs qui me trouvèrent devant la boulangerie un matin d’hiver n’ont jamais pu m’en dire davantage.
— Je sais. Nous devons partir maintenant. Le Seigneur Darkruel s’apprête à attaquer notre monde.

Ils quittèrent la pièce et se dirigèrent vers le vaisseau spatial. L’immense oiseau de métal, baptisé l’Ante-prise, se dressait fièrement devant eux.
Jarod fut surpris de découvrir que deux autres personnes les attendaient à l’embarcadère 54XG : la princesse Yarla et un Schmabuk. La femme, belle et svelte, hantait les rêves de Jarod. Ce dernier l’aimait d’un amour sans retour. Le Schmabuk était un personnage étrange. Plus petit qu’un humain, sa peau se couvrait de poils d’un vert émeraude.

— Princesse ? Que faites-vous ici ? demanda Jarod.
— Je suis chargée de mener une mission sur la planète de l’Empereur Gustina. Il est certainement sous l’influence de cet odieux Darkruel. Nous tâcherons de le raisonner. Terus a suggéré cette idée. Garbuk le Schmabuk représente son peuple qui nous soutiendra si une guerre devait éclater.
— Gwark drani hyta.
— Garbuk a raison, déclara Yarla.
— Vous le comprenez ? s’étonna Jarod.
— Bien sûr. Pas vous ?
— …
— Montons dans le vaisseau, le commandant nous attend, ajouta la princesse.
— Oh ! J’ai oublié des papiers importants. Je reviens de suite, fit Terus en se frappant le front de la main.

Terus s’isola dans un coin de l’entrepôt situé derrière l’embarcadère et vérifia qu’il était seul. Il sortit un cube métallique et pressa sur l’unique bouton rouge.

— Mon Maitre, nous allons partir. Le médaillon sera à vous.
— Soupçonnent-t-ils une traitrise ?
— Du tout.
— Parfait. Dire que c’est mon propre fils qui mènera son monde à la destruction.

mercredi 7 octobre 2009

Où en suis-je donc ?

Je suis sûr que ma horde de fans est en manque de nouvelles.
Quelques lignes pour vous rassurer de mon existence. ^^

J'ai tenté une réécriture du prologue de la Sphère de l'Aube et elle fait encore moins l'unanimité que la première version.
Après un nouveau retour, il m'a été certifié que le prologue n'est pas la partie préférée de certains lecteurs. Autant la suite semble couler de source, autant les émotions des personnages et les ambiances sont maladroites dans le prologue.
Cependant, je pense enfin avoir trouvé l'idée qui me permettra d'avoir un début structuré.

Si je m'attarde autant sur l'importance de ce prologue c'est que je ne dois en aucun cas minimiser son impact.
Le prologue est un des moments les plus importants du livre. Pas seulement dans mon histoire mais c'est celui qui donnera envie au lecteur de poursuivre sa lecture.
La dernière personne ayant fait un retour de première moitié de livre, m'a certifié que le prologue était un peu moins décrit et confirme donc les avis des différentes bêtas-lectures déjà reçues.

Vous l'aurez compris, ce n'est pas encore maintenant que je vous proposerai la version de mon prologue.
Je ne me mettrai pas à la suite du livre tant que ce prologue n'est pas écrit. Ce n'est pas en la mettant de côté que je pourrai mieux avancer. Je dois me concentrer sur cet objectif tant qu'il est encore frais dans mon esprit.
De plus, retravailler sans cesse ce prologue me permet d'imaginer plusieurs scénarii possibles, alors que je me bornai bien souvent sur l'un ou l'autre détail qui peuvent être transformés ou adaptés à volonté... tant que l'imagination de l'auteur le permet !