vendredi 23 juillet 2010

Deux nouvelles réponses

Aujourd'hui, j'ai été gâté. Deux nouvelles réponses sur la même journée. Une par courrier et l'autre par e-mail. La lettre vient de chez Flammarion. Si vous vous souvenez de ce que je racontais dans le message précédent, vous devez aussi comprendre que la réponse est forcément négative. Pas de grande surprise. Enfin, mieux que d'habitude. Cette fois, mon manuscrit n'a pas été retenu par le comité de lecture. Ça change un peu de la réponse sur la ligne éditoriale actuelle.
La deuxième réponse m'attriste un peu plus. Elle vient de chez Gallimard. C'était chez eux que j'avais placé le plus d'espoir. Pas de courrier, juste un e-mail disant ceci :
Nous vous remercions vivement de nous avoir confié votre projet, « La sphère de l'aube ».
Nous l’avons étudié avec la plus grande attention. Malheureusement, malgré ses qualités, il ne nous a pas paru convenir à notre ligne éditoriale.
Nous regrettons donc de ne pouvoir en envisager la publication.

Réponse type ou mon manuscrit comporte-t-il réellement des qualités ? Impossible de savoir. Ils doivent avoir peur de donner trop d'espoir aux jeunes auteurs. ^^

Il ne me reste plus qu'une seule chance chez les éditions Milan. J'envisage déjà de retravailler mon manuscrit et de recueillir de nouveaux avis extérieurs. Dans un mois, je pars en vacances en France. Je compte renvoyer quelques manuscrits de là-bas pour économiser des frais de port. Il ne me reste plus qu'à sélectionner de nouvelles maisons d'édition. J'aurais eu au moins le mérite d'essayer d'abord avec les plus grosses maisons. Après avoir retravaillé mon texte, j'envisagerai peut-être de renvoyer mon manuscrit chez Gallimard Jeunesse. Après tout, cela ne coûte rien l'envoi par e-mail.

Wait and see.

mardi 20 juillet 2010

Recevoir une lettre des maisons d'édition

Vu que je ne suis pas motivé à écrire par cette chaleur, quelques petites nouvelles quand même. ^^
Il y a quelques jours de cela, j'aurais dit : "Quel dommage, pas la moindre nouvelle des maisons d'édition..."
Aujourd'hui, je me dis : "Ouf ! Pas de nouvelles lettres des maisons d'édition !"
Vous allez me dire : pourquoi change-t-il d'opinion et pourquoi est-il si satisfait de ne plus recevoir la moindre lettre alors qu'il semblait impatient d'en avoir de nouvelles ? Comme beaucoup de jeunes auteurs, je guettais chaque matin l'arrivée du facteur dans l'espoir de voir arriver un précieux courrier.
Après quelques recherches et confirmations, je me suis rendu compte que recevoir une lettre par la poste est une mauvaise chose. Au final, la réponse sera toujours négative. Elle peut être encourageante, mais jamais positive. En cas d'acceptation, le contact se fait toujours par voie téléphonique.
Donc, plus les maisons d'édition mettront du temps à répondre, meilleures sont mes chances. Lorsque vous recevez une lettre un mois après vos envois, il faut comprendre que votre manuscrit n'a pas été lu attentivement par le comité de lecture. J'insiste sur le mot "attentivement". Il faut des semaines (voire plus) pour que votre manuscrit passe entre toutes les mains. Du comité de lecture (si ce n'est pas un stagiaire qui fait le tri avant) à la directrice de collection qui prendra la décision finale.

Trois maisons d'édition doivent encore me répondre : Flammarion, les éditions Milan et Gallimard Jeunesse.
Concernant les deux premières, elles annoncent un délai de 2 à 3 mois avant de donner une réponse (positive ou négative). Cela fait approximativement deux mois et demi qu'elles ont reçu mon manuscrit. Davantage pour Gallimard. Concernant celle-ci, j'avais eu un nouvel accusé de réception de mon manuscrit pendant le mois de juin. J'en avais déjà eu un lorsque j'avais envoyé mon fichier par courrier électronique. Je dois ce deuxième accusé de réception à Bénédicte Taffin (dont le livre, Les Yeux d'Opale, sortira en septembre chez Gallimard Jeunesse) qui a demandé à son éditrice si mon manuscrit était bien arrivé chez eux. Dans les 10 minutes qui suivirent cette demande, je recevais ce deuxième accusé de réception. Le mystère reste entier : mon manuscrit a-t-il été placé en haut de la pile ? L'éditrice a-t-elle simplement vérifier que mon manuscrit était arrivé ? Bref, toujours aucune réponse de chez eux. Ce qui peut être aussi encourageant que décourageant.
Vous allez me dire : "Bouh, il a un contact là-bas !"
Et je vous réponds : non. Le "piston" n'existe pas. A moins d'être une célébrité qui sortira une autobiographie, il n'y a aucune raison pour que mon manuscrit soit accepté aussi facilement. Comme tous les autres, il doit passer l'épreuve du comité de lecture et être approuvé par la directrice de collection. Dans le monde de la littérature, le piston ne fonctionne pas ainsi. D'ailleurs, si l'éditrice a vérifié elle-même que mon manuscrit a été transmis, je n'ai pas eu plus d'informations. Je ne sais rien. J'espère juste qu'il n'est pas perdu dans la marée des autres manuscrits qui submerge Gallimard Jeunesse.

Moralité : la patience est une vertu.
Enfin... Tant qu'ils ne téléphonent pas pendant que je serai en vacances...

vendredi 9 juillet 2010

Refus d'Albin Michel Jeunesse

Encore un éditeur bien attentionné qui me renvoie le manuscrit à ses frais. Ça me fait des économies pour plus tard. Ce qui est bien aussi, c'est qu'il est inutile de deviner si la lettre qui accompagne le manuscrit est positive ou pas. Elle sera forcément négative. Pourquoi l'éditeur vous accepterait-il en vous renvoyant votre manuscrit sinon ? D'ailleurs, petite question pour ceux qui passent par ici : une réponse positive peut-elle arriver par courrier ? Ou la prise de contact se fait-elle toujours par téléphone (par exemple) ?

J'aimerais m'attarder deux secondes sur la lettre qui se distingue des autres. Ici, chez Albin Michel Jeunesse, on n'hésite pas à vous faire comprendre que le manuscrit a bel et bien été refusé.
"C'est avec attention que nous avons étudié votre projet, La Sphère de l'Aube. Il ne correspond pas à notre ligne éditoriale, n'entre pas dans le cadre de nos collections et ne pourra donc pas être publié chez nous.
Si vous n'aviez pas encore compris après ces trois lignes, le manuscrit ne leur convient pas. Ils n'hésitent pas à le faire savoir de toutes les façons possibles. Une bien belle lettre impersonnelle.

J'avais envoyé deux manuscrits en adressant la lettre d'accompagnement à deux directrices de collection (les autres étaient adressées aux différents comités de lecture) : Albin Michel Jeunesse et Rageot. Chez Rageot, la lettre était signée par la directrice de collection, Caroline Westberg. Même si j'émets un léger doute quant à la véracité de cette signature, la lettre devenait moins impersonnelle. Chez Albin Michel, le fait d'adresser ma lettre directement à la directrice de collection n'a rien changé. La réponse est signée par le comité de lecture.

Pour finir, je ne sais pas ce qu'ils ont fait avec mon manuscrit, car j'ai remarqué que la dernière page et la feuille plastique de protection à l'arrière avaient été découpées légèrement sur le bas. Un mystère total...

mercredi 7 juillet 2010

Et de deux

Moi qui pensais que les jours s'écouleraient lentement depuis l'envoi massif de manuscrits, je réalise que deux mois se sont déjà écoulés. J'ai même oublié de l'indiquer hier.
Pas de nouvelles de ce côté, j'attends toujours 4 réponses : Albin Michel, Gallimard, Milan et Flammarion.
Je pense aussi retravailler légèrement mon manuscrit d'ici la mi-aout, date à laquelle je partirai 15 jours en France. Je réimprimerai peut-être 2 ou 3 exemplaires que j'expédierai de là-bas pour économiser des frais de port.
Enfin, tout cela dépendra aussi des futures réponses. ;)