dimanche 17 janvier 2010

Du sérieux, bon sang !

Deux mois et je donne des nouvelles... enfin !

Comme vous pouvez le constater je suis vivant et je vais bien.
Depuis la dernière fois j'ai perdu un peu de ma motivation à écrire.
Pourquoi ?
Je ne sais pas trop.
J'ai pas mal lu en tout cas. J'ai terminé le premier tome de Samantha "La langue du Silence", ensuite j'ai enchainé sur un autre livre des éditions Mille Saisons "Les perles d'Allaya" et enfin sur la trilogie d'Ellana de Pierre Bottero.

Lors de mon dernier message, je vous avais parlé du décès de Pierre Bottero. J'ai enfin reçu et je suis en ce moment en train de terminer la lecture de sa dernière trilogie "Ellana".
Trilogie plus élaborée dans l'écriture et enrichie d'un côté poétique qui n'est pas pour me déplaire. Juste un goût amer de lire les derniers livres que cet homme a publié de son vivant. A cette occasion, je souhaitais citer l'un ou l'autre passage de ces livre qui résumera assez bien ce que nous, simples lecteurs, pouvons ressentir lorsque nous lisons un livre. Un livre qui nous donne parfois l'impression de connaitre son auteur et de partager quelque chose de magique avec lui.
Je reprendrai certains passages que l'on a trouvé un peu partout sur le net après l'annonce de sa mort :

"- Que deviennent les rêves qui se brisent ?
- Les rêves ne se brisent pas.
- Que deviennent les rêves qui se brisent ?
- Le terreau des rêves à venir."
Ellana la Prophétie

"La mort est un cadeau que nous offrent ceux qui partent.
Un cadeau exigeant, écrasant, mais un cadeau.
La possibilité de grandir, de comprendre, de s'ouvrir, d'apprendre."

Ellana l'Envol, édition commentée par l'auteur.

"Si je vis dans un monde aux limites finies, connues, d'autres existent ailleurs, infinis, multiples, complexes, riches, foisonnants, merveilleux. Les auteurs sont les passeurs, leurs livres les portes qu'ils nous proposent de franchir."

Un hommage personnel que j'aurais souhaité adresser bien avant. Je ne regrette pas d'avoir attendu de lire la trilogie d'Ellana pour comprendre ce que ces phrases voulaient réellement signifier.


Lors de ma première participation aux Nuits de l'Écriture, j'avais écrit 6000 mots. J'ai eu l'occasion de participer à deux nouvelles nuits. Pas spécialement bénéfiques pour moi puisque j'ai écrit un peu moins que la première et cela en comptabilisant les deux nuits qui ont suivi la première. Un bilan moyen qui néanmoins m'a permis de débloquer certains passages.

Entre ces évènements, aucune ligne supplémentaire n'a été écrite.
Heureusement, depuis une semaine je me suis remis à écrire.
Je me suis fixé un quota de 1500 mots par jour. Mis à part deux jours d'absence sur la semaine, j'ai tenu mon rythme et j'ai progressé de 9000 mots en une semaine.
Il était temps que je me fixe des objectifs et que j'avance dans mes projets.
Une fois l'écriture de ce tome 2 terminé - d'ici un petit mois si tout va bien -, je pourrai, cette fois, réellement me mettre au travail en profondeur que nécessite mon premier tome de la Sphère de l'Aube.
Même si j'écris cette histoire pour moi, rappelons quand même que l'objectif principal étant d'envoyer ce manuscrit aux différentes maisons d'éditions.

Quand je regarde le temps qui s'est écoulé, voilà déjà près de deux ans que l'écriture de cette trilogie a commencé. Deux années entrecoupées de longues pauses, de travaux pour terminer mes études. Quelques 200 pages A4 ont été écrites, près de 100 000 mots.
Il y a deux ans, j'aurais trouvé que ces chiffres représentaient quelque chose d'exceptionnel. Maintenant, je me rends compte que peu importe le nombre, aussi élevé soit-il, ne représente rien.

Rien d'autre que le plaisir d'écrire et de laisser l'imagination prendre le pas sur la réalité.
Rien d'autre que rêver.