lundi 16 novembre 2009

Quelques nouvelles

J'ai été un peu occupé ces derniers jours et moyennement motivé pour écrire.

Commençons par une mauvaise nouvelle.
Il y a une semaine précisément, j'apprenais le décès de Pierre Bottero. Inconnu pour beaucoup de personnes qui passent sur ce blog, c'est... c'était un auteur de fantasy/fantastique (quelle différence dans son style ?) destiné à la littérature jeunesse ; autant vous dire que c'est le style qui me plait le plus.
C'est en lisant encore et encore les trilogies de cet homme que je me suis moi-même mis à la rédaction d'une histoire. Avec Erik Lhomme et Le livre des Étoiles, j'ai littéralement pu travaillé mon style et apprendre beaucoup.
Pierre Bottero n'avait que 45 ans et il avait déjà vendu plus d'un million et demi de ses trilogies. Cela reste quelque chose d'encore exceptionnel pour des auteurs francophones.

Je n'ai pas eu la chance de le rencontrer, mais les témoignages qui en ressortent montrent quelqu'un de patient, à l'écoute et surtout simple avec ses lecteurs.
Il ne me manque plus que quelques livres de cet auteur que je recevrai pour les prochaines fêtes. Cette prochaine lecture me laissera un goût amer mais également heureux. Même si je sais que je ne lirai plus jamais rien de lui, ses écrits resteront à jamais une source d'inspiration et de respect.

Maintenant la bonne nouvelle.
J'ai eu la chance de participer à ma première Nuit de l'écriture.
L'objectif des Nuits de l'écriture est simple : écrire 10000 mots entre 21h30 et 4h00 du matin.
Pourquoi se motiver à écrire comme ça d'une traite ? C'est une façon de se motiver à se fixer une date et à se préparer pour écrire dans de bonnes conditions. Et ça marche très bien. Moi qui avais fini la rédaction du premier tome en aout 2008, j'ai pu me remettre à la tâche. Y aura du travail avec le recul, mais le principal est de s'y être remis.
Je stagnais sur l'écriture du prologue. Ne trouvant pas la façon de tourner ce début de livre d'une façon qui me plaisais, je me suis attelé à l'écriture du deuxième tome de la Sphère de l'Aube.
C'est beaucoup et pas beaucoup. 10000 mots c'est beaucoup. Mais bon sang, le temps passe super vite ! Je n'ai absolument pas eu l'impression d'écrire pendant 6h30. Un petit coup de fatigue sur la fin, mais je suis arrivé à un résultat honnête : 6005 mots. Une moyenne de presque 1000 mots par heure. Si on décompte la demi-heure qui m'a servi à m'étirer, jeter un coup d'œil sur le chat mis en place, grignoter une chose ou l'autre, on arrive vite aux 6 heures ^^

Un accident regrettable lors d'une réinstallation forcée de Windows XP m'a fait perdre mon dossier avec tous mes écrits. Tout avait été sauvegardé excepté ce que j'avais écrit pendant la Nuit de l'écriture. Heureusement, après quelques recherches et la persévérance, j'ai réussi à récupérer ce fichier perdu après plusieurs formatage.
Moralité : faites toujours des formatages rapides et non lent. Et si vous cherchez à récupérer une donnée malencontreusement perdue, évitez de copier des nouveaux fichiers sur l'unité ou le disque dur concerné !

Je vais tâcher de me remettre un peu plus sérieusement au prologue et aux corrections du premier tome que Xanadu est en train de gentiment me faire :)
Si les idées sont là (et elles sont là vu que tout le scénario du livre est présent), le deuxième tome devrait aussi avancer.
Je peux déjà dire que ce deuxième tome sera beaucoup plus centré sur des conflits relationnels entre mes principaux protagonistes. Bien sûr l'histoire va progresser, mais mes personnages principaux vont littéralement se tirer dans les pattes cette fois :)

Je vous tiendrai au courant !

lundi 26 octobre 2009

Un petit défi sur les clichés

J'ai répondu à un petit défi proposé sur Cocyclics qui consiste à : "Écrire un texte (limite haute : environ 2000 signes) en accumulant les clichés, hyperboles, métaphores, comparaisons, etc de la pire manière qui soit."

Le but est de s'amuser et de prendre du plaisir à écrire et à lire les créations des autres. C'est rapide et court, mais très amusant. De plus, ça me permet de me lancer spontanément sans base ni support et de créer rapidement un univers décalé. Un exercice que je ferai de plus en plus.

Juste avant de vous proposer ma création, un petit mot sur le prologue de la Sphère de l'Aube. Il ne fait pourtant qu'une page, mais les nombreuses réécritures de passages et de point de vue m'ont déjà fait suer. ^^ J'avance doucement mais surement. Je commence à lui donner l'ambiance que je souhaite. Espérons un jour, que vous aurez droit vous aussi à lire ce passage.
"Quoi ? C'était juste ça ?"
Peut-être cela sera-t-il votre réaction à la première lecture du prologue. Dois-je vous rappeler que ce passage est un des moments les plus importants d'une histoire. Il donne l'envie au lecteur de continuer à découvrir l'histoire !

L'extrait du défi :

Jarod contemplait d’un air triste le médaillon d’argent qu’il faisait rouler entre ses doigts. Une profonde mélancolie marquait son visage. Terus, son plus vieil et fidèle ami, s’approcha de lui.
— Qu’il y a-t-il Jarod ? demanda Terus. Encore ce passé que tu cherches à te remémorer ?
— À part ce médaillon, c’est tout ce qu’il me reste de mes parents. Les marchands de fleurs qui me trouvèrent devant la boulangerie un matin d’hiver n’ont jamais pu m’en dire davantage.
— Je sais. Nous devons partir maintenant. Le Seigneur Darkruel s’apprête à attaquer notre monde.

Ils quittèrent la pièce et se dirigèrent vers le vaisseau spatial. L’immense oiseau de métal, baptisé l’Ante-prise, se dressait fièrement devant eux.
Jarod fut surpris de découvrir que deux autres personnes les attendaient à l’embarcadère 54XG : la princesse Yarla et un Schmabuk. La femme, belle et svelte, hantait les rêves de Jarod. Ce dernier l’aimait d’un amour sans retour. Le Schmabuk était un personnage étrange. Plus petit qu’un humain, sa peau se couvrait de poils d’un vert émeraude.

— Princesse ? Que faites-vous ici ? demanda Jarod.
— Je suis chargée de mener une mission sur la planète de l’Empereur Gustina. Il est certainement sous l’influence de cet odieux Darkruel. Nous tâcherons de le raisonner. Terus a suggéré cette idée. Garbuk le Schmabuk représente son peuple qui nous soutiendra si une guerre devait éclater.
— Gwark drani hyta.
— Garbuk a raison, déclara Yarla.
— Vous le comprenez ? s’étonna Jarod.
— Bien sûr. Pas vous ?
— …
— Montons dans le vaisseau, le commandant nous attend, ajouta la princesse.
— Oh ! J’ai oublié des papiers importants. Je reviens de suite, fit Terus en se frappant le front de la main.

Terus s’isola dans un coin de l’entrepôt situé derrière l’embarcadère et vérifia qu’il était seul. Il sortit un cube métallique et pressa sur l’unique bouton rouge.

— Mon Maitre, nous allons partir. Le médaillon sera à vous.
— Soupçonnent-t-ils une traitrise ?
— Du tout.
— Parfait. Dire que c’est mon propre fils qui mènera son monde à la destruction.

mercredi 7 octobre 2009

Où en suis-je donc ?

Je suis sûr que ma horde de fans est en manque de nouvelles.
Quelques lignes pour vous rassurer de mon existence. ^^

J'ai tenté une réécriture du prologue de la Sphère de l'Aube et elle fait encore moins l'unanimité que la première version.
Après un nouveau retour, il m'a été certifié que le prologue n'est pas la partie préférée de certains lecteurs. Autant la suite semble couler de source, autant les émotions des personnages et les ambiances sont maladroites dans le prologue.
Cependant, je pense enfin avoir trouvé l'idée qui me permettra d'avoir un début structuré.

Si je m'attarde autant sur l'importance de ce prologue c'est que je ne dois en aucun cas minimiser son impact.
Le prologue est un des moments les plus importants du livre. Pas seulement dans mon histoire mais c'est celui qui donnera envie au lecteur de poursuivre sa lecture.
La dernière personne ayant fait un retour de première moitié de livre, m'a certifié que le prologue était un peu moins décrit et confirme donc les avis des différentes bêtas-lectures déjà reçues.

Vous l'aurez compris, ce n'est pas encore maintenant que je vous proposerai la version de mon prologue.
Je ne me mettrai pas à la suite du livre tant que ce prologue n'est pas écrit. Ce n'est pas en la mettant de côté que je pourrai mieux avancer. Je dois me concentrer sur cet objectif tant qu'il est encore frais dans mon esprit.
De plus, retravailler sans cesse ce prologue me permet d'imaginer plusieurs scénarii possibles, alors que je me bornai bien souvent sur l'un ou l'autre détail qui peuvent être transformés ou adaptés à volonté... tant que l'imagination de l'auteur le permet !

samedi 19 septembre 2009

Introduction de la Sphère de l'Aube

Je sais que je vous avais promis une belle introduction et que vous étiez tous impatients de la découvrir... Quoi je ne suis pas crédible ? ^^
J'ai décidé de réécrire le prologue et de l'adapter différemment.

On m'a fait remarquer que la sauce ne prenait pas comme il fallait. Difficultés de complètement se projeter dans l'histoire et de s'identifier aux personnages.
Normalement tout commence par une vision. Pour des raisons que je n'évoquerai pas ici, il ne m'était pas possible de jouer sur les points de vue et les pensées des personnages. Je devais tout raconter extérieurement.
D'après plusieurs avis, l'approche choisie ne semblait pas correspondre à ce que je voulais transmettre.
C'est un avis que je partageais aussi depuis quelques temps, tournant autour de certaines rectifications qui ne me satisfaisaient toujours pas.
J'ai été même jusqu'à utiliser des pirouettes pour arriver à mes fins mais ça ne fonctionne toujours pas.
Si le premier essai après une série de rectifications ne donne toujours rien, il est plus intéressant de se concentrer sur une autre approche avec une nouvelle entrée à la matière.
Je m'y mets dès aujourd'hui et j'espère vous donner un résultat concret dans le courant de la semaine prochaine :)

J'en profite pour annoncer que j'ai déjà reçu 200 visites en un mois. Merci à toutes les personnes qui passent par ici et qui laissent un petit message. Pour les autres, ne soyez pas gêner, personne ne mord ! ^^

samedi 12 septembre 2009

Ca avance !

Shame on me...

Non, ce n'est pas le titre de la dernière chanson que j'écoute. Je m'excuse de ne pas avoir donné des nouvelles dernièrement.
Je ne dirais pas que j'avais la tête ailleurs, mais ma muse m'a joué des tours (et non ce n'est pas une chanson du groupe Muse !!).
J'ai pris un peu de retard dans mon travail de correction mais ça y est ! Hier soir j'ai finalement mis fin à la dernière phase de correction des répétitions et synonymes. J'ai déjà fortement dégrossi le travail en arrangeant certaines phrases. Par contre, moi qui étais fier d'être arrivé à 400 000 signes, j'en ai perdu plus de 10 000 en supprimant des passages et/ou en simplifiant d'autres. Je les retrouverai sans doute lors de la réécriture. Des descriptions vont être enrichies, des passages éclairés (le comble pour une histoire qui se passe de nuit), des dialogues affinés, des personnages développés, etc...

Je vais reprendre toute mon histoire dès le début et approfondir mon analyse. Dans le courant de la semaine prochaine, j'espère mettre à votre disposition l'introduction de la version la plus aboutie. Dès qu'elle sera retravaillée, elle sera analysée par des bêta-lecteurs de Cocyclics et selon les résultats, j'apporterai encore l'une ou l'autre correction avant de vous la soumettre. J'espère récolter vos avis divers et réactions sur cette mise en bouche qui, je l'espère, vous plaira.

Je dirais que le plus difficile et le plus long reste à venir, mais progressivement je vois le bout du tunnel. Je me fixe un ultimatum : envoyer mon manuscrit avant la fin de l'année 2009. Quatre mois, cela semble long, mais il me faudra bien ça pour peaufiner le plus possible mon texte.
Il y a un concours organisé par les éditions Michel Lafon qui prend fin le 30 septembre. J'aurais aimé y participer, mais il serait stupide d'envoyer un texte bâclé. Concours ou pas, le contenu doit être travaillé et propre.
Je pourrais me dire : "Envoyons le manuscrit tel qu'il est ! Je n'ai rien à perdre après tout !"
En fait si, je perds deux choses : la première est de l'argent, bien que je ne sois pas radin ; la deuxième est une certaine fierté. Je refuse d'envoyer mon texte bâclé.
Ça peut paraître bête, mais quand on a investi autant de temps dans l'écriture d'un manuscrit et que l'on désire qu'il soit le plus abouti possible, on évite d'avoir un peu "honte" de ce qu'on envoie.
Extrême moi ? Je dirais plutôt perfectionniste. Si je ne le suis pas maintenant, et que je ne cherche pas à exiger de moi-même le meilleur, je n'obtiendrai pas un travail satisfaisant.
Je n'ai pas peur du refus ou de l'échec - je ne dirais pas que je m'y suis habitué pour autant. ^^
C'est un contrat que je me suis passé avec moi-même.

jeudi 27 août 2009

La Sphère de l'Aube

Un petit mot quand même sur le projet actuel intitulé "Sphère de l'Aube".

Projet commencé il y a de cela un an et demi et qui comptera sans doute plusieurs tomes. J'aimerais ne pas tomber dans le thème classique de la trilogie mais toutes les idées du concept font en sorte de me contredire. ^^

Bien que le premier tome soit le seul qui soit terminé (mais pas encore retravaillé), les thèmes des deuxième et troisième tome ainsi que la fin sont sur papier. Il ne me reste plus qu'à me mettre à l'écriture de la suite dès que le travail de relecture sur le premier sera achevé. Cela ne devrait plus être qu'une question de semaines au rythme actuel. Du moins je l'espère...
J'espère que chaque tome tournera aux alentours des 400 000-450 000 signes.

Maintenant une présentation rapide de l'histoire.

Mon histoire se déroule dans le Royaume de Melvidion, quelque peu moyenâgeux. Pour une raison bien précise, il est impossible pour les habitants de ce monde de s'exposer à la lumière du jour. Depuis des centaines d'années, ils vivent de nuit. Quiconque prend le risque de s'exposer en plein jour y trouvera la mort...
Efrann, le personnage principal, est "victime" de vision à répétition et découvrira l'existence d'une mystérieuse Sphère de l'Aube.
Désireux d'en savoir plus, il va se mettre en quête d'informations. Ce qu'il apprendra risque de vous étonner...

En dire plus ne serait pas sérieux :)
La tentation est forte mais j'espère un jour vous donner la possibilité de découvrir cette histoire par vous-même. ^^

Processus de création : écriture et relecture

Cela fait quelques jours que je ne donnais plus de nouvelles.
La raison est simple : je travaille mon histoire à un rythme effréné - 4 à 5 heures par jour. Je fais la chasse à toutes les répétitions et tous les synonymes. Lorsque j'avais commencé l'écriture de mon récit il y a de cela un an et demi, je me contentais de retranscrire toutes les idées présentes dans mon esprit. Je ne faisais pas attention aux diverses répétitions.
Le bon côté de cette méthode est que tout est fraichement en mémoire et que je peux rapidement retranscrire. L'écriture complète et les 350 000 premiers signes que comptait la Sphère de l'Aube m'avais pris 3 semaines d'écriture (elle compte maintenant 400 000 signes). J'écrivais sans me poser de question. Le mauvais côté se paye maintenant... Beaucoup plus de travail. Je promets de changer de méthode pour le tome deux.

La prochaine étape sera la plus laborieuse et quelque peu pénible. Il me faudra analyser chaque tournure de phrase et rectifier les lourdeurs et les maladresses.
Vous allez me dire : pourquoi ne pas faire tout d'un coup ?
Je pourrais, c'est vrai. Mais je préfère travailler par palier. De cette façon, je me fixe un objectif bien précis et je me concentre sur une seule chose à la fois. Quand l'étape suivante arrivera (et c'est pour bientôt !), le terrain sera déjà bien dégagé de certaines lourdeurs qui étaient en place avec les répétitions.

Chacun a ses techniques d'écriture et la mienne va en progressant. Je remarque que ma logique change, mes choix, mes tournures... Avec les conseils des bêtas-lecteurs de Cocyclics, je puis me concentrer différemment sur mon écriture. Mais je garde mon propre style ! Pas question de changer ma façon d'écrire.

Si je vous parle de tout cela, c'est qu'il y a encore quelques années, je n'imaginais pas tout le travail nécessaire APRÈS l'écriture. L'écriture est le moment amusant et plaisant. Je ne veux pas dire que la relecture est un moment qui m'em...nuie profondément mais n'est pas aussi alléchant que l'écriture. De plus, relecture après relecture, l'objectivité se perd. Lors des relectures, je suis moi-même pris dans mon histoire. Au fil du temps, je sais exactement ce qu'il va arriver et cela ne me laisse plus de capacité de réflexion. D'où l'importance de se faire relire par des gens parfaitement objectifs.

Je vous propose une petite analogie avec la musique :
Etant batteur, il m'arrive bien souvent de jouer des musiques de groupes connus. Je place le casque sur les oreilles et je tente tant bien que mal de reproduire ce que j'entends.
Appelons cette partie l'écriture. J'écris ma propre partie rythmique.
Je ne me pose pas de question et je joue comme je le sens en essayant de respecter la musique originale. Evidemment, sans avoir retravaillé certaines parties, je commets des fautes. Mais peu importe la musique est écoutable mais n'est pas aussi travaillée que l'originale.
Appelons cette partie la relecture.

Si j'ai fait cette comparaison, c'est pour démontrer que peu importe la passion qui nous habite, c'est à force de travail et de persévérance que l'on arrive à un résultat.
Si je me contentais de jouer le morceau tel que je l'entends, ou plutôt qu'il me semble l'entendre, je ferais un travail honnête mais sans plus. C'est une façon de contourner la difficulté. Elle me satisfera sans aucun doute, mais elle sera loin de faire l'unanimité auprès d'oreilles expertes.
Si je décide de travailler chaque mesure, chaque couplet, chaque refrain, je produis une analyse plus poussée et recherchée.
L'écriture suit les mêmes principes. Si je me contente d'écrire un premier jet sans chercher à le retravailler, j'aurais une histoire lisible mais pleine de fautes et de lacunes. Elle sera loin de correspondre à des yeux experts.
Si je retravaille mon texte et que je pousse la relecture un peu plus loin, j'obtiendrai un résultat bien plus satisfaisant.

Une dernière chose néanmoins : autant en écriture qu'en musique, il ne suffit pas de reproduire ce que l'on voit ou entend. Il faut laisser libre cours à son imagination et à son style.

vendredi 14 août 2009

Pourquoi écrire ?

Peu de personnes le savent, mais cette nouvelle passion pour l'écriture a commencé il y a presque trois ans.
Au début, quelques nouvelles et autres histoires sans grand intérêt qui ne correspondaient pas à ce que je cherchais. Je ne trouvais pas encore mon univers.
Ensuite, une remise en question de mon propre style d'écriture. J'ai étudié les structures des phrases, les mots, la syntaxe, etc... J'ai tout retravaillé.

Las de ces histoires courtes et sans intérêts - souvent ! -, je décidai d'écrire une histoire dans univers qui me correspondait mieux : la fantasy.
J'y ai trouvé un monde qui me parlait, qui me faisait rêver. Mais aussi : riche, varié, magique et surtout sans limites. La puissance des mots m'a littéralement emporté. J'ai été séduit à bien des niveaux et les idées sont apparues aussi clairement que si je les avais devant moi.

Si maintenant j'éprouve autant de plaisir à écrire, c'est que j'aime voir évoluer le monde que j'ai créé et les personnages qui en découlent. Ces derniers restent la plus grande énigme à mes yeux. Ils sont vivants et je ne peux m'en passer. Lorsque j'essaie de les provoquer, ils résistent et me répondent. Pierre Bottero, l'auteur d'Ewilan, avait écrit un passage intéressant à la fin d'un de ses livres qui expliquait parfaitement le ressenti d'un écrivain fasse à son univers et ses personnages. Je tâcherai de le mettre en ligne plus tard.

Pour ma part, je retourne à mon texte. Il y a encore beaucoup de travail à finir.

Le début d'un long périple

Du moins c'est ce que j'espère.

C'est en voyant le blog de Bénédicte Taffin (http://benedictetaffin.blogspot.com), qu'il m'est venu l'idée d'écrire à mon tour le parcours semé d'embûches d'un (jeune) écrivain : moi.

Loin de moi l'idée de me considérer comme un écrivain en herbe ou un auteur de roman. Je parlerai plutôt de quelqu'un qui est attiré par les mots. Ces mots qui me parlent et à qui je réponds. Je pose des questions et ils me répondent à leur tour.

J'ai toujours trouvé intéressant de connaître et de faire connaître l'évolution d'un projet. Comment s'y prendre pour raconter ce que l'on vit ? Ce que l'on ressent ? Ce que l'on recherche ?

Vous l'aurez compris, ce blog tournera autour d'un projet qui me tient à cœur : une trilogie fantasy destinée à la jeunesse.
J'ai commencé à écrire cette histoire il y a de cela déjà un an et demi. Elle a été lue et relue mais pas encore retravaillée comme que je le voudrais. C'est ce travail qui va commencer maintenant. Un travail long et laborieux qui va me demander de remettre en question chacun des mots employés lors de la rédaction de cette histoire qui compte aux alentours de 400 000 signes (68 000 mots).

J'espère sincèrement que ce parcours - mon parcours - me conduira à l'objectif que je me suis fixé : l'édition. Vous serez là pour en juger et découvrir avec moi cette évolution.
Bien entendu, il ne faut pas se leurrer et se fixer de trop grands objectifs. Peu de manuscrits sont retenus et la chance de se voir éditer reste mince. Mais je n'ai rien à perdre.
J'ai toujours apprécié les critiques et les remises en question. S'il cela ne fonctionne pas, je n'aurai rien perdu. J'aurais gagné le plaisir d'écrire une histoire avec mes mots.

J'espère que ce début en interpellera quelques-uns et qu'ils trouveront tout comme moi du plaisir à voir des ailes pousser dans mon dos pour atteindre les sommets de mes rêves.