jeudi 27 août 2009

La Sphère de l'Aube

Un petit mot quand même sur le projet actuel intitulé "Sphère de l'Aube".

Projet commencé il y a de cela un an et demi et qui comptera sans doute plusieurs tomes. J'aimerais ne pas tomber dans le thème classique de la trilogie mais toutes les idées du concept font en sorte de me contredire. ^^

Bien que le premier tome soit le seul qui soit terminé (mais pas encore retravaillé), les thèmes des deuxième et troisième tome ainsi que la fin sont sur papier. Il ne me reste plus qu'à me mettre à l'écriture de la suite dès que le travail de relecture sur le premier sera achevé. Cela ne devrait plus être qu'une question de semaines au rythme actuel. Du moins je l'espère...
J'espère que chaque tome tournera aux alentours des 400 000-450 000 signes.

Maintenant une présentation rapide de l'histoire.

Mon histoire se déroule dans le Royaume de Melvidion, quelque peu moyenâgeux. Pour une raison bien précise, il est impossible pour les habitants de ce monde de s'exposer à la lumière du jour. Depuis des centaines d'années, ils vivent de nuit. Quiconque prend le risque de s'exposer en plein jour y trouvera la mort...
Efrann, le personnage principal, est "victime" de vision à répétition et découvrira l'existence d'une mystérieuse Sphère de l'Aube.
Désireux d'en savoir plus, il va se mettre en quête d'informations. Ce qu'il apprendra risque de vous étonner...

En dire plus ne serait pas sérieux :)
La tentation est forte mais j'espère un jour vous donner la possibilité de découvrir cette histoire par vous-même. ^^

Processus de création : écriture et relecture

Cela fait quelques jours que je ne donnais plus de nouvelles.
La raison est simple : je travaille mon histoire à un rythme effréné - 4 à 5 heures par jour. Je fais la chasse à toutes les répétitions et tous les synonymes. Lorsque j'avais commencé l'écriture de mon récit il y a de cela un an et demi, je me contentais de retranscrire toutes les idées présentes dans mon esprit. Je ne faisais pas attention aux diverses répétitions.
Le bon côté de cette méthode est que tout est fraichement en mémoire et que je peux rapidement retranscrire. L'écriture complète et les 350 000 premiers signes que comptait la Sphère de l'Aube m'avais pris 3 semaines d'écriture (elle compte maintenant 400 000 signes). J'écrivais sans me poser de question. Le mauvais côté se paye maintenant... Beaucoup plus de travail. Je promets de changer de méthode pour le tome deux.

La prochaine étape sera la plus laborieuse et quelque peu pénible. Il me faudra analyser chaque tournure de phrase et rectifier les lourdeurs et les maladresses.
Vous allez me dire : pourquoi ne pas faire tout d'un coup ?
Je pourrais, c'est vrai. Mais je préfère travailler par palier. De cette façon, je me fixe un objectif bien précis et je me concentre sur une seule chose à la fois. Quand l'étape suivante arrivera (et c'est pour bientôt !), le terrain sera déjà bien dégagé de certaines lourdeurs qui étaient en place avec les répétitions.

Chacun a ses techniques d'écriture et la mienne va en progressant. Je remarque que ma logique change, mes choix, mes tournures... Avec les conseils des bêtas-lecteurs de Cocyclics, je puis me concentrer différemment sur mon écriture. Mais je garde mon propre style ! Pas question de changer ma façon d'écrire.

Si je vous parle de tout cela, c'est qu'il y a encore quelques années, je n'imaginais pas tout le travail nécessaire APRÈS l'écriture. L'écriture est le moment amusant et plaisant. Je ne veux pas dire que la relecture est un moment qui m'em...nuie profondément mais n'est pas aussi alléchant que l'écriture. De plus, relecture après relecture, l'objectivité se perd. Lors des relectures, je suis moi-même pris dans mon histoire. Au fil du temps, je sais exactement ce qu'il va arriver et cela ne me laisse plus de capacité de réflexion. D'où l'importance de se faire relire par des gens parfaitement objectifs.

Je vous propose une petite analogie avec la musique :
Etant batteur, il m'arrive bien souvent de jouer des musiques de groupes connus. Je place le casque sur les oreilles et je tente tant bien que mal de reproduire ce que j'entends.
Appelons cette partie l'écriture. J'écris ma propre partie rythmique.
Je ne me pose pas de question et je joue comme je le sens en essayant de respecter la musique originale. Evidemment, sans avoir retravaillé certaines parties, je commets des fautes. Mais peu importe la musique est écoutable mais n'est pas aussi travaillée que l'originale.
Appelons cette partie la relecture.

Si j'ai fait cette comparaison, c'est pour démontrer que peu importe la passion qui nous habite, c'est à force de travail et de persévérance que l'on arrive à un résultat.
Si je me contentais de jouer le morceau tel que je l'entends, ou plutôt qu'il me semble l'entendre, je ferais un travail honnête mais sans plus. C'est une façon de contourner la difficulté. Elle me satisfera sans aucun doute, mais elle sera loin de faire l'unanimité auprès d'oreilles expertes.
Si je décide de travailler chaque mesure, chaque couplet, chaque refrain, je produis une analyse plus poussée et recherchée.
L'écriture suit les mêmes principes. Si je me contente d'écrire un premier jet sans chercher à le retravailler, j'aurais une histoire lisible mais pleine de fautes et de lacunes. Elle sera loin de correspondre à des yeux experts.
Si je retravaille mon texte et que je pousse la relecture un peu plus loin, j'obtiendrai un résultat bien plus satisfaisant.

Une dernière chose néanmoins : autant en écriture qu'en musique, il ne suffit pas de reproduire ce que l'on voit ou entend. Il faut laisser libre cours à son imagination et à son style.

vendredi 14 août 2009

Pourquoi écrire ?

Peu de personnes le savent, mais cette nouvelle passion pour l'écriture a commencé il y a presque trois ans.
Au début, quelques nouvelles et autres histoires sans grand intérêt qui ne correspondaient pas à ce que je cherchais. Je ne trouvais pas encore mon univers.
Ensuite, une remise en question de mon propre style d'écriture. J'ai étudié les structures des phrases, les mots, la syntaxe, etc... J'ai tout retravaillé.

Las de ces histoires courtes et sans intérêts - souvent ! -, je décidai d'écrire une histoire dans univers qui me correspondait mieux : la fantasy.
J'y ai trouvé un monde qui me parlait, qui me faisait rêver. Mais aussi : riche, varié, magique et surtout sans limites. La puissance des mots m'a littéralement emporté. J'ai été séduit à bien des niveaux et les idées sont apparues aussi clairement que si je les avais devant moi.

Si maintenant j'éprouve autant de plaisir à écrire, c'est que j'aime voir évoluer le monde que j'ai créé et les personnages qui en découlent. Ces derniers restent la plus grande énigme à mes yeux. Ils sont vivants et je ne peux m'en passer. Lorsque j'essaie de les provoquer, ils résistent et me répondent. Pierre Bottero, l'auteur d'Ewilan, avait écrit un passage intéressant à la fin d'un de ses livres qui expliquait parfaitement le ressenti d'un écrivain fasse à son univers et ses personnages. Je tâcherai de le mettre en ligne plus tard.

Pour ma part, je retourne à mon texte. Il y a encore beaucoup de travail à finir.

Le début d'un long périple

Du moins c'est ce que j'espère.

C'est en voyant le blog de Bénédicte Taffin (http://benedictetaffin.blogspot.com), qu'il m'est venu l'idée d'écrire à mon tour le parcours semé d'embûches d'un (jeune) écrivain : moi.

Loin de moi l'idée de me considérer comme un écrivain en herbe ou un auteur de roman. Je parlerai plutôt de quelqu'un qui est attiré par les mots. Ces mots qui me parlent et à qui je réponds. Je pose des questions et ils me répondent à leur tour.

J'ai toujours trouvé intéressant de connaître et de faire connaître l'évolution d'un projet. Comment s'y prendre pour raconter ce que l'on vit ? Ce que l'on ressent ? Ce que l'on recherche ?

Vous l'aurez compris, ce blog tournera autour d'un projet qui me tient à cœur : une trilogie fantasy destinée à la jeunesse.
J'ai commencé à écrire cette histoire il y a de cela déjà un an et demi. Elle a été lue et relue mais pas encore retravaillée comme que je le voudrais. C'est ce travail qui va commencer maintenant. Un travail long et laborieux qui va me demander de remettre en question chacun des mots employés lors de la rédaction de cette histoire qui compte aux alentours de 400 000 signes (68 000 mots).

J'espère sincèrement que ce parcours - mon parcours - me conduira à l'objectif que je me suis fixé : l'édition. Vous serez là pour en juger et découvrir avec moi cette évolution.
Bien entendu, il ne faut pas se leurrer et se fixer de trop grands objectifs. Peu de manuscrits sont retenus et la chance de se voir éditer reste mince. Mais je n'ai rien à perdre.
J'ai toujours apprécié les critiques et les remises en question. S'il cela ne fonctionne pas, je n'aurai rien perdu. J'aurais gagné le plaisir d'écrire une histoire avec mes mots.

J'espère que ce début en interpellera quelques-uns et qu'ils trouveront tout comme moi du plaisir à voir des ailes pousser dans mon dos pour atteindre les sommets de mes rêves.