mardi 20 juillet 2010

Recevoir une lettre des maisons d'édition

Vu que je ne suis pas motivé à écrire par cette chaleur, quelques petites nouvelles quand même. ^^
Il y a quelques jours de cela, j'aurais dit : "Quel dommage, pas la moindre nouvelle des maisons d'édition..."
Aujourd'hui, je me dis : "Ouf ! Pas de nouvelles lettres des maisons d'édition !"
Vous allez me dire : pourquoi change-t-il d'opinion et pourquoi est-il si satisfait de ne plus recevoir la moindre lettre alors qu'il semblait impatient d'en avoir de nouvelles ? Comme beaucoup de jeunes auteurs, je guettais chaque matin l'arrivée du facteur dans l'espoir de voir arriver un précieux courrier.
Après quelques recherches et confirmations, je me suis rendu compte que recevoir une lettre par la poste est une mauvaise chose. Au final, la réponse sera toujours négative. Elle peut être encourageante, mais jamais positive. En cas d'acceptation, le contact se fait toujours par voie téléphonique.
Donc, plus les maisons d'édition mettront du temps à répondre, meilleures sont mes chances. Lorsque vous recevez une lettre un mois après vos envois, il faut comprendre que votre manuscrit n'a pas été lu attentivement par le comité de lecture. J'insiste sur le mot "attentivement". Il faut des semaines (voire plus) pour que votre manuscrit passe entre toutes les mains. Du comité de lecture (si ce n'est pas un stagiaire qui fait le tri avant) à la directrice de collection qui prendra la décision finale.

Trois maisons d'édition doivent encore me répondre : Flammarion, les éditions Milan et Gallimard Jeunesse.
Concernant les deux premières, elles annoncent un délai de 2 à 3 mois avant de donner une réponse (positive ou négative). Cela fait approximativement deux mois et demi qu'elles ont reçu mon manuscrit. Davantage pour Gallimard. Concernant celle-ci, j'avais eu un nouvel accusé de réception de mon manuscrit pendant le mois de juin. J'en avais déjà eu un lorsque j'avais envoyé mon fichier par courrier électronique. Je dois ce deuxième accusé de réception à Bénédicte Taffin (dont le livre, Les Yeux d'Opale, sortira en septembre chez Gallimard Jeunesse) qui a demandé à son éditrice si mon manuscrit était bien arrivé chez eux. Dans les 10 minutes qui suivirent cette demande, je recevais ce deuxième accusé de réception. Le mystère reste entier : mon manuscrit a-t-il été placé en haut de la pile ? L'éditrice a-t-elle simplement vérifier que mon manuscrit était arrivé ? Bref, toujours aucune réponse de chez eux. Ce qui peut être aussi encourageant que décourageant.
Vous allez me dire : "Bouh, il a un contact là-bas !"
Et je vous réponds : non. Le "piston" n'existe pas. A moins d'être une célébrité qui sortira une autobiographie, il n'y a aucune raison pour que mon manuscrit soit accepté aussi facilement. Comme tous les autres, il doit passer l'épreuve du comité de lecture et être approuvé par la directrice de collection. Dans le monde de la littérature, le piston ne fonctionne pas ainsi. D'ailleurs, si l'éditrice a vérifié elle-même que mon manuscrit a été transmis, je n'ai pas eu plus d'informations. Je ne sais rien. J'espère juste qu'il n'est pas perdu dans la marée des autres manuscrits qui submerge Gallimard Jeunesse.

Moralité : la patience est une vertu.
Enfin... Tant qu'ils ne téléphonent pas pendant que je serai en vacances...

3 commentaires:

  1. S'ils n'arrivent pas à te joindre par téléphone, ils te laisseront un message soit sur ton répondeur soit sur ta messagerie électronique. En plus, ce sont les vacances. Il faut donc ajouter du temps au temps indiqué par les maisons d'édition. Leurs comités de lecture aussi partent en vacances. ^^ Quoi qu'il en soit, j'espère que tu auras rapidement un retour positif. :) Bon courage pour l'attente. C'est long l'attente... :)

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  2. Merci Bénédicte. :)
    N'empêche... Je suis allé relire ce qui s'était passé pour toi sur ton blog. C'est étonnant de voir qu'une lettre de refus avait malgré tout été envoyée (même si tu ne l'as jamais reçue). Et puis, il y a des mois qui se sont écoulés entre cet "envoi" et l'acceptation de ton manuscrit.
    Mais comme je l'ai dit, avant, j'étais impatient. Maintenant, je sais qu'il ne sert à rien de se précipiter pour une réponse. Quand je vois comme les jours se sont écoulés depuis mon envoi de début mai, ça ira aussi vite. Et puis, il y a encore deux autres maisons que Gallimard (même s'ils ont vraiment ma préférence). ^^

    P.S J'espère que ça ne te dérange pas que je te cite dans mon message pour la petite explication, sinon, je modifie.

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  3. Donc si j'ai bien lu cet article, une maison d'édition, en l’occurrence Thierry Magnier, qui renvoie un manuscrit en 10 jours chrono n'est pas sérieuse puisqu'elle ne l'a même pas lu.... Merci pour l'info !

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